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2012 - DON CAMILLO

du 10 juillet au 11 août 2012
Prolongations du 14 au 18 août 2012
29 représentations
18.000 spectateurs

Adaptation de PATRICK de LONGRÉE
d'après l'œuvre de GIOVANNI GUARESCHI
Mise en scène : JEAN-CLAUDE IDÉE

"Quelle surprise de voir ce crucifix grandeur nature se mettre soudain à parler. On ne regardera plus jamais un crucifix de la même façon."
LE SOIR

"Une joute pleine d'espièglerie entre un curé et un maire communiste. De magnifiques moments... Une belle réussite."
L'AVENIR

"Le gigantisme est bel et bien présent. Par les éclairages fabuleux (grande réussite) et par les décors: de larges marches de faux marbres, une stature de la vierge et un autel blanc entouré de colonnes. On s'y croirait."
LA DERNIERE HEURE

"Jésus fait partie du spectacle. Une véritable performance, tant on se demande comment le comédien Gauthier Jansen arrive à rester à ce point de marbre. La seconde réjouissance est due au jeu des deux acteurs principaux: Pascal Racan et Armand Delcampe. Humains, ironiques, fougueux..."
MOUSTIQUE

"Une histoire qui a tout pour fonctionner puisqu'elle raconte l'histoire des gens, et même, leur donne à penser que Dieu n'est pas ignorant de ce qui fait leur quotidien."
LA LIBRE

AFFICHE & PHOTOGRAPHIES

LA DISTRIBUTION

PASCAL RACAN (Don Camillo)
ARMAND DELCAMPE (Peppone)
GAUTHIER JANSEN (Jésus)

L’ÉQUIPE DE RÉALISATION

Mise en scène: JEAN-CLAUDE IDÉE
Adaptation: PATRICK de LONGRÉE

d’après l’œuvre de GIOVANNI GUARESCHI
Costumes:  ATRICE GUILLEAUME
Scénographie: PATRICK de LONGRÉE
Création des lumières: CHRISTIAN STENUIT

Toile de la descente de croix:
 THIERRY BOSQUET
Voix de la Madone: CATHERINE CONET
Création des éclairages: CHRISTIAN STENUIT
Décor sonore: LAURENT BEUMIER
Assistante à la mise en scène: CATHERINE COUCHARD
Régie de plateau: DAVID DETIENNE
Régie lumières: DIDIER COUNEN - LUC DE CLIMMER
Habilleuses: MARIANNE BRACONNIER - DJENNIFER MERDJAN
Construction des décors
En atelier: STEPHANE DEVOLDER - PHILIPPE VAN NEROM - VIGAN OGANOF
Sur site: JEAN-JACQUES ALLART - FRANCIS DEBON - OLIVIER DE BONDT - DAVID DETIENNE - VINCENT RUTTEN - OLIVIER WATERKEYN
Peintures des décors: OLIVIER WATERKEYN - DANIELE CAMPE
Installation son et lumières: DIDIER COUNEN - LUC DE CLIMMER - STEPHANE DESPA - DIDIER DEWAELE - CHRISTOPHE LEUBA - PHILIPPE VANDERPERREN - JEAN-CLAUDE VERVAEKE
Opérateurs lumières: DIDIER COUNEN - LUC DE CLIMMER
Technicien lumières: JEAN-CLAUDE VERVAEKE
Graphisme: DAVID-SAMUEL COURTOIS
Responsible jobistes: BENJAMIN DELISSE
Accueil réservations: SANDRA BRENDERS
Gestion des droits: AHN & SHIMROCK BÜNEN
Produit par:
 RINUS VANELSLANDER & PATRICK de LONGRÉE

GIOVANNI GUARESCHI, L’AUTEUR

Giovanni Guareschi, né le 1er mai 1908 dans le hameau de Fontanelle dans la commune de Roccabianca de la province de Parme, en Émilie-Romagne, et mort à Cervia, près de Ravenne, le 22 juillet 1968, était un journaliste et romancier italien.

Il débute sa carrière comme journaliste, puis comme rédacteur, d'abord à l'hebdomadaire satirique Bertoldo, puis à l'hebdomadaire humoristique Candido qu'il a fondé avec Mosca. Après la création du personnage de Don Camillo, en 1948, il devient l'un des auteurs les plus lus dans le monde. Il meurt en juillet 1968, d’une crise cardiaque. Derrière le petit monde de Don Camillo, déclare Guareschi, il y a ma maison, Parme, la plaine émilienne, le long du Pô, où la passion politique s'exaspère, mais où le peuple pourtant demeure séduisant, généreux, hospitalier et plein d'humour.

De simples personnages du terroir italien, sortis du cœur de Guareschi, vont très vite acquérir une dimension universelle. Les démêlés de Don Camillo, le curé non-conformiste, et de Peppone, le maire communiste, sont traduits dans plusieurs langues. Outre les nombreuses nouvelles consacrées à Don Camillo et à Peppone, il a écrit d’autres ouvrages humoristiques: L’Extravagante Mademoiselle Troll, Le Mari au Collège, La Pasionaria et moi, A la Milanaise, Une Vie de Famille.

“Les gens disent de moi: plus il vieillit, plus il retombe en enfance. Ce n’est pas vrai, car je n’ai jamais cessé d’être en enfance. Dieu merci.”

LE PETIT MONDE

Le Petit Monde de Don Camillo se cache quelque part dans la vallée du Pô. Il est n’importe lequel des villages enfermés par cette bande de terre du nord de l’Italie. Là, entre le Pô et les Apennins, le climat est toujours le même ; le paysage non plus ne change pas et chacune des fermes assises dans le maïs ou le chanvre a son histoire.

Pourquoi ce préambule ? Parce que je voudrais vous faire comprendre que dans ce Petit Monde, entre le fleuve et la montagne, il se passe beaucoup de choses qui ne se passent nulle part ailleurs. Là, la respiration éternelle et profonde du fleuve rafraîchit l’air pour les vivants et pour les morts tout à la fois ; et là, même les chiens ont une âme. N’oubliez pas cela et vous pénétrerez aisément le caractère de Don Camillo, le curé du village, et de son adversaire, le maire communiste Peppone. Vous ne serez pas surpris que le Christ surveille les faits et les gestes de ses gens du haut de sa croix, qu’il leur adresse la parole, qu’un homme cogne sur le crâne d’un autre, sportivement –je veux dire sans haine – et qu’à la fin les deux ennemis se trouvent d’accord sur l’essentiel. S’il y a quelque part un prêtre qui se sente offensé par le personnage de Don Camillo, je lui permets de venir me casser son plus gros candélabre sur la tête ; s’il y a quelque part un communiste qui se sente offensé par le personnage de Peppone, je lui permets de venir me casser un marteau et une faucille sur le dos ; mais si quelqu’un se sent offensé par les paroles du Christ, je n’y peux rien, parce que ce n’est pas le Christ qui parle, mais mon Christ, c’est-à-dire la voix de ma conscience.”

Giovanni Guareschi

UNE ADAPTATION NOUVELLE

Au départ, je me suis plongé dans l’œuvre Guareschi par simple curiosité. Je connaissais de loin la multitude de films qui passent et repassent à la télévision depuis mon enfance mais je n’avais pas ouvert les livres dont ils étaient inspirés. J’ai facilement trouvé un exemplaire du Petit Monde de Don Camillo republié maintes fois et ces différentes nouvelles m’ont donné l’envie de poursuivre mon exploration de la saga qui oppose le célèbre curé au maire communiste. De fil en aiguille, j’ai recherché toutes les éditions de ces innombrables histoires et j’ai pu, finalement, découvrir de manière -semble-t-il- exhaustive les 155 nouvelles écrites.

Assez rapidement, j’ai pensé que ces nouvelles fournissaient une formidable matière à adaptation théâtrale car l’auteur base sa narration sur le principe du dialogue ; les rapports verbaux entre Don Camillo et Peppone ont quelque chose de très théâtral car le langage utilisé, s’il semble extrêmement simple, est le plus souvent porteur de sens.

Après avoir obtenu les droits, j’ai entrepris la rédaction de l’adaptation théâtrale. L’objectif de base a été de respecter totalement l’esprit de l’œuvre en me référant à une préface de l’auteur : “Oui, le Christ de la croix prend souvent la parole dans ces histoires. C’est que les personnages y sont au nombre de trois : le prêtre Don Camillo, le communiste Peppone et le Christ de la croix.” Ce qui me convainc qu’une
adaptation théâtrale reposant sur les trois personnages centraux respecterait l’identité profonde de l’œuvre.

Il y a en toile de fond l’histoire avec un grand “H” (la guerre froide de la fin des années 40) et puis la multitude de petites histoires, avec un petit “h”, qui sont les petites guerres de tous les jours que se livrent les deux personnages dans ce village du Pô. Avec un peu de recul, on perçoit très vite que Guareschi touche à l’universalité des rapports humains, faits de sympathies et de tensions, de tendresse et d’animosité, de partage et de jalousie, bref, son œuvre est une sorte de conte qui n’est que le reflet des multiples facettes de la personnalité humaine.

Concrètement, l’adaptation théâtrale repose essentiellement sur les deux premiers recueils (“Don Camillo Mondo Piccolo”, “Don Camillo E il sue gregge”). Un certain nombre de personnages secondaires ou de faits politiques ou religieux qui se présentent dans les histoires de Guareschi sont présents en filigrane ; on aborde ainsi la question de la guerre froide et l’émergence du parti communiste, on perçoit les courants parfois contradictoires relatifs au bien-être du peuple selon qu’ils soient institués par l’église catholique ou le parti communiste ; on parle de la Maison du Peuple chère à Peppone mais aussi du Centre-Jardin pour les enfants du peuple cher à Don Camillo ; on évoque la procession de la fête paroissiale et la présence du drapeau rouge dans le cortège ; on parle du clocher en mauvais état et de la cloche Gertrude emmenée par les allemands ; on esquisse quelques personnages comme l’évêque, le fils du maire, l’opposant capitaliste et bien d’autres.

La langue de Guareschi est ici totalement respectée et j’ai souvent relu cette pensée de lui : « Je n’ai jamais cessé de tomber en enfance ». L’adaptation théâtrale est respectueuse de cet état d’esprit de l’auteur : le langage qu’il utilise est simple, direct, souvent drôle et spirituel. L’ambition de cette nouvelle adaptation est de garder l’esprit de l’œuvre tout en focalisant les échanges de vues et les dialogues sur les trois personnages principaux.

Patrick de Longrée

UNE PRODUCTION DE DEL DIFFUSION VILLERS

Avec le concours de

Le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service du Théâtre)
Le Commissariat général au Tourisme de la Région wallonne
La Province du Brabant wallon
L’Abbaye de Villers
L’Administration communale de Villers-la-Ville
La Régie des Bâtiments
La Direction générale de l’Aménagement du Territoire, du Logement et du Patrimoine de la Région wallonne
La Commission Royale des Monuments et sites

Avec le partenariat officiel de

DAUDI FINANCE – DUVEL – VALENS – JCB-GAM – ORES – LA LOTERIE NATIONALE – LA UNE – LA PREMIERE – TV COM – LE SOIR – LE VIF/ L'EXPRESS

Avec la collaboration de

HECHT – PLANTIN - CULLIGAN – VISA – MASTERCARD – DE CONINCK WINE & SPIRIT